- Qu’est-ce que la cocaïne et qu’est-ce que le crack ?
- Les effets de la cocaïne (coke) et du crack
- Les effets et risques immédiats (1)
- Les effets et risques à moyen et long terme (1)
- Femmes enceintes : les effets de la cocaïne et du crack (3)
- Overdose : quels sont les signes et que faire ? (4)(5)
- La dépendance à la cocaïne et au crack
- Quels sont les symptômes de sevrage de la cocaïne ?
- Quel est le comportement d’un cocaïnomane en sevrage ?
- Combien de temps dure le sevrage de la cocaïne ?
- Comment arrêter la cocaïne
- Les bienfaits de l’arrêt de la cocaïne ou du crack
- Ce que les dealers ne vous diront jamais
- Les peines pour la possession ou la consommation de cocaïne
- Durée de positivité
La cocaïne est, en France et dans le monde, la seconde drogue la plus consommée, derrière le cannabis. Sa consommation est en croissance ce qui est un fait inquiétant car c’est une des drogues les plus dangereuses et les plus addictives.
Qu’est-ce que la cocaïne et qu’est-ce que le crack ?
Description de la cocaïne et du crack et leurs différents noms
La cocaïne est une drogue stimulante très puissante et très addictive, tirée de la feuille de coca, une plante originaire d’Amérique du Sud.

La cocaïne est connue sous différents noms, notamment : coco, coke, blanche, blanche neige, poudre, ligne, reniflette, snow (neige), C (ou C-cocaïne), charlie, dust (poudre), flake (flocon), nose candy (bonbon pour le nez), yeyo.
La cocaïne ne peut pas être fumée ou inhalée sous forme de vapeur car elle perd ses propriétés quand elle est chauffée à l’état pur. Elle est donc transformée en crack pour pouvoir être fumée.
Le crack est produit en chauffant la cocaïne en présence d’une substance alcaline, comme le bicarbonate de sodium ou l’ammoniac, pour créer des cristaux solides blancs, jaunâtres ou rosâtres qui peuvent être brisés en petits fragments. Cette opération s’appelle baser la cocaïne. Le nom « crack » vient du son de craquement que font les cristaux lorsqu’ils sont chauffés.

Le crack est moins cher et plus puissant que la cocaïne en poudre. Il est souvent associé à une consommation addictive intense, en partie parce qu’il est fumé et qu’il agit plus rapidement que la cocaïne sniffée. Le crack est à tous les points de vue beaucoup plus dangereux que la cocaïne en poudre.
Les différents noms du crack sont : cailloux, rock (roche), base, freebase, apple Jacks, candy (bonbon), devil drug (drogue du diable), electric Kool-Aid (Kool-Aid électrique, Kool-Aid étant une marque de boissons aromatisées), french fries (frites), gravel (gravillon), grit (gravier), jelly beans (dragées), nuggets, paste (pâte), tornado (tornade).
Mode de consommation
La cocaïne est consommée de quatre façons différentes :
Elle est le plus souvent consommée sous forme de poudre blanche qui peut être sniffée (aspirée) par le nez. La cocaïne en poudre est divisée en lignes sur une surface plane, puis aspirée par une paille ou un billet roulé. Elle passe alors dans le sang en 2 ou 3 minutes et les effets durent de 30 à 60 minutes.

Elle peut aussi être absorbée par voie orale, soit dissoute dans une boisson, soit roulée dans une boulette de papier à cigarette (ce qu’on appelle un parachute). Il lui faut alors 30 à 90 minutes environ pour arriver dans le sang et faire ressentir ses effets, qui durent ensuite de 1 à 2 heures.
Bien que ce soit moins courant que les autres modes de consommation, la cocaïne peut également être injectée directement dans les veines avec une seringue. Elle est parfois mélangée à d’autres drogues comme de l’héroïne. Quand elle est injectée, les effets de la cocaïne sont immédiats, ils atteignent leur intensité maximale au bout de 10 minutes et disparaissent au bout de 30 minutes environ.
La cocaïne peut également être fumée sous forme de crack. Le crack est généralement fumé dans un tube en verre ou en métal. Il peut également être fumé avec une pipe à eau appelée bang. Enfin, il peut être fumé dans une cigarette ou un joint, même si c’est plus rare. Les effets se font ressentir au bout de 5 à 10 secondes et durent entre 5 à 15 minutes.
Les effets de la cocaïne (coke) et du crack
De petites quantités de cocaïne peuvent entraîner une sensation de plaisir et d’euphorie, appelé « rush » ou « high ». Elles peuvent donner un regain d’énergie et augmenter la vigilance, ce qui peut aider à combattre la fatigue et la somnolence. Le rush peut s’accompagner d’une hypersensibilité du toucher, de l’ouïe et de la vue.
La durée des effets euphorisants de la cocaïne varie selon le mode de consommation. Plus celle-ci arrive rapidement dans le sang, plus le high est intense et de courte durée. À l’inverse, plus elle met de temps à arriver dans le sang, moins le high est intense mais il dure plus longtemps.
Au fur et à mesure que le rush disparaît (30 minutes à 2 heures selon le mode de consommation), la personne va expérimenter les effets de la descente (appelée aussi le crash) : irritabilité, angoisses, épuisement, abattement, dépression, etc. Ceux-ci peuvent durer de 1 à 5 jours selon la fréquence de consommation et la dose. Cet état est atroce à vivre et va malheureusement pousser la personne à reprendre de la cocaïne afin de se sentir mieux. C’est le début d’un cercle vicieux qui mène à la dépendance.
Plus la cocaïne est prise régulièrement et à forte dose, plus la descente qui suit chaque prise va engendrer des angoisses flippantes, des hallucinations traumatisantes et une telle dépression que les cocaïnomanes sont prêts à voler, se prostituer et même tuer pour se procurer leur dose. S’ils n’arrivent pas à se la procurer, la dépression peut devenir si violente qu’elle peut les amener à se suicider.
Les effets et risques immédiats (1)
- Dilatation des pupilles.
- Augmentation de la température corporelle.
- Augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle, et contraction des vaisseaux sanguins, ce qui peut causer des palpitations, une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral, un coma et la mort.
- Tremblements, vertiges, contractions musculaires et même convulsions (contractions violentes et involontaires des muscles).
- Nausées, douleurs abdominales.
- Irritabilité, comportements violents.
- Anxiété, angoisses, panique, dépression, paranoïa et même psychose dans certains cas.
- Hallucinations auditives et tactiles désagréables, voire insupportables. Par exemple, certains cocaïnomanes rapportent qu’après chaque prise ils avaient l’impression que des bestioles rampaient sous leur peau.
- Confusion, abattement, épuisement.

Les effets et risques à moyen et long terme (1)
- Problèmes et maladies du cœur et des vaisseaux : hypertension, inflammation du muscle cardiaque, détérioration de la capacité du cœur à se contracter, conduisant à des arrêts cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et la mort.
- Cocaïne sniffée : saignements du nez, inflammation chronique de la muqueuse nasale, perte de l’odorat.
- Cocaïne injectée : lésions cutanées, risque de contracter des maladies infectieuses graves comme le VIH (sida) et l’hépatite C. (2)
- Crack : problèmes respiratoires, douleurs thoraciques, toux, crachats sanglants, bronchite chronique et d’autres troubles pulmonaires graves.
- Diminution de l’appétit, ce qui peut entraîner une perte de poids et une malnutrition.
- Problèmes de l’appareil gastro-intestinal, ulcères.
- Convulsions, spasmes musculaires, troubles du mouvement, maladie de Parkinson.
- Agitation, irritabilité, comportements agressifs et violents.
- Anxiété, angoisses, dépression, paranoïa, psychose avec perte de contact avec la réalité.
- Lésions cérébrales permanentes entraînant une diminution des fonctions cognitives, des troubles de la mémoire, de l’attention, de la coordination et de la prise de décision.
- Problèmes personnels : perte d’intérêt pour les autres domaines de la vie, problèmes familiaux, perte d’emploi, économies et biens engloutis dans l’achat de cocaïne, délits et crimes (vols parfois avec violence et même homicide pour se procurer de la drogue) menant à des arrestations et à la prison.
Souvent les consommateurs de cocaïne consomment aussi de l’alcool. Le mélange des deux est particulièrement dangereux car il augmente la toxicité de la cocaïne et de l’alcool sur le cœur.
Parfois la cocaïne est mélangée à l’héroïne, ce qui est aussi très dangereux. Les consommateurs associent ces deux drogues car les effets stimulants de la cocaïne viennent annuler les effets sédatifs de l’héroïne. Cela peut amener les consommateurs à surdoser l’héroïne étant donné que ses effets sont compensés par ceux de la cocaïne. Or les effets de la cocaïne disparaissent plus vite et l’héroïne se retrouve alors en surdose, ce qui provoque un ralentissement dangereux de la respiration, voire son arrêt dont l’issue est la mort si la personne n’est pas secourue.
Femmes enceintes : les effets de la cocaïne et du crack (3)
Les enfants, dont la mère consommait de la cocaïne pendant qu’elle était enceinte, naissent souvent prématurément, ont un poids à la naissance en dessous de la moyenne et viennent au monde en étant dépendants.
Chez certains enfants et adolescents dont la mère a pris de la cocaïne pendant qu’elle était enceinte, on constate des problèmes de comportement, des déficiences en matière cognitive, des difficultés à maintenir leur attention et des problèmes de langage et de mémoire.
Overdose : quels sont les signes et que faire ? (4)(5)

Les risques d’overdose existent à chaque prise, dès la première et même avec de « petites » doses.
La cocaïne a pour effet de contracter les vaisseaux sanguins. Les tissus et les organes sont alors moins bien irrigués et leur fonctionnement est perturbé. Le cœur et le cerveau sont les plus touchés. Et donc à chaque prise, quelle que soit la dose, les risques de décès par arrêt cardiaque, hémorragie cérébrale ou même par arrêt respiratoire existent.
Voici les symptômes d’une overdose de cocaïne ou de crack :
- Augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle, palpitations.
- Douleurs thoraciques pouvant se propager vers l’épaule et le bas du bras (symptôme de crise cardiaque).
- Augmentation de la température corporelle, transpiration excessive.
- Frissons.
- Difficulté à respirer.
- Nausées et vomissements.
- Convulsions.
- Confusion et agitation.
- Angoisses, crise de panique.
- Délire, hallucinations, paranoïa.
- Perte de conscience.
En cas d’overdose, il faut immédiatement appeler les pompiers. Si la personne est consciente, encouragez-la à rester calme et à respirer lentement et régulièrement. Si la personne est inconsciente, placez-la en position latérale de sécurité. Si elle est en hyperthermie (trop chaud), mouillez des linges avec de l’eau froide et appliquez-les sur le front, le cou, la nuque et les poignets de la personne afin de faire descendre la température corporelle.
L’overdose peut être mortelle, par conséquent la meilleure chose à faire est d’arrêter de consommer de la cocaïne ou du crack et, si c’est nécessaire, de faire une cure de désintoxication pour y arriver. Si pour une raison ou une autre ce n’est pas immédiatement possible, voici les précautions à prendre afin de diminuer les risques d’overdose : limiter les prises, limiter la taille des doses, ne pas consommer de cocaïne seul mais en présence d’un ami qui ne se drogue pas.
La dépendance à la cocaïne et au crack
La cocaïne est une substance très addictive. Les symptômes de la dépendance se manifestent par de fortes envies de consommer auxquelles il est difficile de résister et une augmentation de la tolérance. La personne doit alors prendre des doses de plus en plus élevées de cocaïne d’une part, pour faire disparaître les symptômes de manque qui sont de plus en plus forts et se manifestent de plus en plus vite et, d’autre part, pour obtenir les mêmes effets qu’auparavant.
Le crack est encore plus addictif que la cocaïne sniffée car il crée un état d’euphorie très intense mais de très brève durée suivi d’une descente longue et horrible, obligeant la personne à faire une nouvelle prise pour mettre fin au cauchemar de la descente et retrouver le bien-être du high. Étant donné que l’accoutumance au crack est rapide, pour faire totalement disparaître les effets de la descente et retrouver le même état d’euphorie, il faut augmenter les doses. Résultat : on devient très rapidement complètement accro.
Quels sont les symptômes de sevrage de la cocaïne ?

Les symptômes de sevrage de la cocaïne peuvent varier d’une personne à l’autre en fonction de la fréquence, de la durée et de la quantité consommée. Parmi les symptômes de sevrage de la cocaïne, on retrouve :
- Fatigue et somnolence.
- Anxiété, irritabilité et agitation.
- Dépression.
- Augmentation de l’appétit et prise de poids.
- Insomnie ou sommeil excessif.
- Cauchemars ou rêves intenses.
- Problèmes de concentration et troubles de la mémoire.
- Douleurs musculaires, tremblements et frissons.
- Nausées et vomissements.
- Sueurs et fièvre.
Quel est le comportement d’un cocaïnomane en sevrage ?
Le comportement d’un cocaïnomane en sevrage peut varier d’une personne à l’autre en fonction du niveau de dépendance et de son état de santé général.
Les cocaïnomanes qui arrêtent la cocaïne ressentent généralement plusieurs des symptômes de sevrage ci-dessus mais ceux-ci vont affecter leur comportement de différentes manières. Par exemple, ils peuvent se sentir très fatigués et somnolents, et avoir du mal à se concentrer ou à maintenir leur attention. Ils peuvent être irritables et peuvent avoir des changements d’humeur soudains. Ou bien, ils peuvent être chroniquement agités et anxieux et avoir des problèmes de sommeil.
Combien de temps dure le sevrage de la cocaïne ?
La durée du sevrage de la cocaïne dépend de plusieurs facteurs, notamment la fréquence et la durée de consommation, les doses consommées et la santé générale de la personne.
En général, les symptômes de sevrage de la cocaïne apparaissent quelques heures après la dernière prise et durent de quelques jours à plusieurs semaines.
Les premiers jours suivant l’arrêt de la consommation sont les plus difficiles, avec des symptômes de sevrage intenses tels que des frissons, des sueurs, des tremblements, de l’agitation et des angoisses. Ces symptômes diminuent ensuite au fil du temps. La fatigue, la dépression et les envies de drogue sont plus longs à disparaître et peuvent persister pendant plusieurs semaines.
Comment arrêter la cocaïne
Pour les personnes dont la dépendance n’est pas trop forte, la première étape serait de se procurer le livret sur la cocaïne et celui sur le crack puis de les lire.
Libérer les gens de la cocaïne et du crack grâce à un programme de réhabilitation et de prévention
Narconon a été fondée en 1966 par un ancien toxicomane qui s’était inspiré des ouvrages de Ron Hubbard, auteur, philanthrope et fondateur de la Scientology, pour mettre fin à des dizaines d’années d’addiction. Aujourd’hui, Narconon constitue un réseau international qui aide les toxicomanes à se libérer des effets dévastateurs de la drogue.
Les méthodes de prévention et de réhabilitation de Narconon, qui ne comportent aucune drogue de substitution, se composent d’un programme précis, permettant au corps d’éliminer les résidus de drogues, et de procédés visant à réduire l’anxiété mentale et la douleur physique provoquées par la drogue.
Le programme Narconon ne remédie pas seulement à l’affaiblissement physique et mental causé par la drogue, mais s’intéresse aussi aux raisons pour lesquelles une personne s’est tournée vers la drogue en premier lieu. Ce programme a déjà aidé de très nombreuses personnes à mener une vie sans drogue.
Mais les activités du réseau Narconon ne s’arrêtent pas là ; elles englobent des programmes d’information et de prévention sur les dangers de la drogue, destinés aux jeunes et aux adultes.
Il est impossible de vivre une vie plus spirituelle dans une société où la toxicomanie est partout. C’est pourquoi l’Église de Scientology met en œuvre des programmes destinés à remédier à ce problème de société.
Les bienfaits de l’arrêt de la cocaïne ou du crack
L’arrêt de la consommation de cocaïne va apporter de nombreux bienfaits pour la santé physique et mentale.
L’arrêt de la consommation de cocaïne va réduire le risque de développer des problèmes cardiovasculaires, respiratoires et neurologiques, ainsi que les risques de surdose mortelle.
Arrêter la cocaïne améliore le bien-être mental. Passé la période de sevrage, l’anxiété, les troubles de l’humeur, les angoisses et les états dépressifs vont commencer à s’estomper.
L’arrêt de la consommation va aussi aider à améliorer les relations avec son entourage et à réduire les problèmes associés à la consommation de drogue : conflits, difficultés financières, comportements délinquants ou à risque.
En arrêtant la cocaïne, la personne va se sentir mieux dans sa peau et son estime d’elle-même va remonter.
Ce que les dealers ne vous diront jamais

Une étude faite auprès d’adolescents a montré que 55 % d’entre eux avaient commencé à prendre de la drogue parce que leurs amis en prenaient et qu’ils leur en ont donnée (6). Les ados veulent faire comme leurs potes et quand leur meilleur ami leur propose de la drogue, il est peu probable qu’ils refusent, surtout s’ils ne sont pas informés.
Les ados veulent paraître cools, ils veulent faire « adultes », ils peuvent aussi ne pas avoir le moral, ou bien ils veulent savoir ce que c’est d’être saoul ou shooté. Les dealers savent bien tout cela et en usent et abusent pour vendre leur « came ». Ils abordent les jeunes comme des potes et leur proposent un truc qui va les « aider », qui va leur « remonter le moral », un truc « stylé » qui leur donnera un « air cool ».
Mais ne vous méprenez pas, les dealers ne sont jamais des amis, car la seule chose qui les intéresse c’est l’argent. Ils sont prêts à dire n’importe quoi pour vendre leur came. Ils peuvent dire les pires mensonges pour gagner un nouveau client : par exemple qu’avec la cocaïne tu résoudras tous tes problèmes, tu plairas aux filles, tu feras « mec » ou viril, ça sera la fête tous les jours, tu ne seras jamais fatigué, tu assureras à tous moments, etc.
Les dealers savent très bien que la drogue est un produit dangereux car ils n’en donnent pas à leur fils, fille, neveu ou nièce s’ils en ont ou n’en donneraient pas s’ils en avaient. Ils n’en ont rien à faire de ceux qu’ils approvisionnent ou que la drogue détruise leur vie, du moment qu’ils sont payés.
Les dealers ne veulent pas le bien de leurs clients, la seule chose qu’ils veulent c’est leur argent. Ils sont pires que les voleurs, car les voleurs ne font que vous prendre votre argent ou vos biens. Les dealers vous prennent votre argent et s’en prennent à votre santé et à votre vie en vous donnant un produit qui va vous faire souffrir et vous tuer à petit feu.
Les dealers coupent souvent la drogue qu’ils vendent pour augmenter leurs profits. Par exemple, ils coupent la cocaïne avec de la farine ou du talc. Ils peuvent aussi la mélanger avec d’autres drogues pour rendre plus accros les personnes qu’ils fournissent, et ainsi vendre plus et gagner plus.
Les seules personnes qui poussent la drogue dans la société sont les personnes qui s’enrichissent avec. Ce sont eux qui répandent l’idée que la drogue c’est bien, ça fait stylé, cool, ça résout les problèmes, etc.
Les peines pour la possession ou la consommation de cocaïne

En France, la consommation et la détention de cocaïne, comme de toute autre drogue illégale, sont punissables par la loi. Voici un aperçu des peines et amendes pour l’usage de la cocaïne, l’incitation à son usage et son trafic :
Usage simple de cocaïne : il s’agit de la consommation personnelle de cocaïne sans intention de la revendre. Cette infraction est considérée comme un délit et peut être punie par une peine de prison allant jusqu’à 2 ans et une amende de 7 500 euros.
Incitation à l’usage de cocaïne : il s’agit de la promotion et l’incitation à la consommation de cocaïne. Cette infraction est considérée comme un délit et peut être punie par une peine de prison allant jusqu’à 5 ans et une amende de 75 000 euros.
Trafic de cocaïne : il s’agit de la production, la fabrication, l’importation, l’exportation, la détention ou l’achat/revente de cocaïne. Cette infraction est considérée comme un crime et peut être punie par une peine de prison allant jusqu’à 10 ans et une amende de 7,5 millions d’euros. Ces peines peuvent être aggravées si le trafic est organisé, si des mineurs sont impliqués ou si la quantité de drogue est importante.
Les peines et amendes varient en fonction des circonstances de chaque affaire, telles que la quantité de drogue en possession, les antécédents de l’accusé, etc.
Durée de positivité
Voici les durées approximatives de détection de la cocaïne par les tests de dépistage les plus courants :
- Test salivaire : la cocaïne peut être détectée dans la salive approximativement 30 minutes après l’ingestion et jusqu’à environ 48 heures après la dernière prise.
- Test urinaire : la cocaïne peut être détectée dans l’urine 1 à 2 heures après l’ingestion et jusqu’à environ 2 à 4 jours après la dernière prise en cas de consommation occasionnelle, et jusqu’à 10 à 14 jours en cas de consommation quotidienne depuis plusieurs mois.
- Test sanguin : la cocaïne peut être détectée dans le sang 5 à 10 minutes après l’ingestion et jusqu’à environ 24 heures après la dernière prise.
Ces durées varient en fonction de la dose, la fréquence d’utilisation, le métabolisme et la sensibilité du test de dépistage utilisé. Elles montrent que la cocaïne reste longtemps présente dans l’organisme et continue d’affecter la personne et sa santé même quand elle a arrêté.
Une chose qui peut aider à prendre la décision d’arrêter la cocaïne ou le crack, c’est de se procurer le livret sur la cocaïne et celui sur le crack puis de les lire.
Avertissement : cet article met l’accent sur le danger de la consommation de la cocaïne. L’intention n’est pas de procurer au lecteur un conseil d’ordre médical ni de le dissuader d’avoir recours à un traitement médical.
Sources :
(1) National Institute on Drug Abuse (Institut national américain de la toxicomanie) : Faits sur la cocaïne, Quels sont les effets à court terme de la consommation de cocaïne ?, Quels sont les effets à long terme de la consommation de cocaïne ?
(2) National Institute on Drug Abuse (Institut national américain de la toxicomanie) : Pourquoi les consommateurs de cocaïne risquent-ils de contracter le VIH/sida et l’hépatite ?
(3) National Institute on Drug Abuse (Institut national américain de la toxicomanie) : Quels sont les effets de la consommation maternelle de cocaïne ?
(4) American Addiction Centers : Signes, symptômes et traitement de surdose de cocaïne
(5) Centre de désintoxication Delamere : Signes et symptômes d’une surdose de cocaïne
(6) Substance Abuse and Mental Health Service Administration : Résultats de l’enquête nationale sur la consommation de drogues et la santé de 2013