S’il est un sujet à même de susciter la controverse ou du scepticisme, c’est celui des vies antérieures, de la réincarnation ou de la possibilité de survivre à ce que les médecins considèrent comme une « mort clinique ». L’approche médicale et scientifique tend à montrer qu’il n’y a pas de preuve d’une vie après la mort et qu’une conscience après la mort est impossible. Cependant de nombreux témoignages existent démontrant qu’il y a quelque chose après la mort.
N’y a-t-il pas de vie après la mort ?
De plus en plus de gens ayant vécu des EMI – Expériences de Mort Imminente – rapportent des témoignages troublants. Nous avons là des gens qui avaient été déclarés morts par le corps médical, et qui ont tout de même repris conscience. Ils ont laissé entendre qu’il se produirait certains phénomènes précis lorsqu’on est sur le point de quitter cette vie comme le fait de voir défiler son existence en un vaste et bref diaporama.
En 2014, une longue étude de l’Université de Southampton au Royaume-Uni, portant sur 2.060 patients ayant subi un arrêt cardiaque a révélé que la sensation de conscience avait été présente chez 40 % de ceux qui ont survécu – alors qu’ils étaient considérés en « état de mort clinique ».
Ce n’est pas tout. Certaines personnes ont rapporté des souvenirs d’existence qu’ils auraient eu auparavant, les plus célèbres étant probablement les cas de Bridey Murphy et de Joan Grant, qui ont donné lieu à des récits pour le moins étonnants. Bridey Murphy est une Irlandaise de Cork qui aurait vécu au XIXe siècle et que la femme au foyer américaine Virginia Tighe (1923-1995) affirmait avoir été dans une vie antérieure. Joan Grant, quant à elle, est une écrivaine britannique du XXe siècle, assez connue dans le monde anglo-saxon, qui se souvenait de ses vies antérieures et en a fait le récit dans son livre Nos vies antérieures.
Et en 2017, le journaliste Stéphane Allix a raconté, dans le livre Lorsque j’étais quelqu’un d’autre (Mama Editions), sa vie sous l’identité d’un dénommé Alexander Hermann dont il a pu retrouver des preuves de l’existence dans les archives nationales de Berlin.
De même, l’ancien journaliste Jean-Claude Bourret a publié le fruit de ses recherches dans un livre co-écrit avec Jean-Pierre Petit du CNRS : Métaphysicon : Nous avons une âme, qui survit après notre mort. Cela se démontre scientifiquement.
Enfin, d’autres font remarquer que le point de vue généralement entretenu en Occident d’une vie unique serait minoritaire à l’échelle mondiale : les religions hindouistes et bouddhistes adhèrent à la notion d’une migration des âmes d’un corps à un autre au cours de vies successives.
La vie après la mort est-elle impossible ?

Divers mouvements religieux en vogue dans la Grèce antique affirmaient que l’âme survit à la mort du corps. De même selon les philosophes Socrate et Platon, l’âme humaine était immortelle et se réincarnait au moment de la mort passant ainsi d’une enveloppe charnelle à une autre.
Dans notre monde occidental, le concept du « je ne crois que ce que je vois » a aidé à mettre fin à la superstition et aux croyances absurdes qui étaient imposées au peuple souvent dans une intention malsaine de le maintenir dans un état d’ignorance.
Malheureusement, ce même concept a enfermé le monde occidental dans le matérialisme qui a tendance à nier l’esprit et tout ce qui n’a pas une existence tangible. Le caractère spirituel de l’homme est ainsi passé à la trappe et l’homme n’est plus considéré aujourd’hui que comme un ensemble de réactions chimiques.
Or, ce n’est pas parce que quelque chose n’est pas perceptible qu’il n’existe pas. Le corps humain, en tant qu’instrument de mesure, ne capte qu’une partie de l’échelle sonore ou visuelle. Il n’est pas en mesure de « voir » les rayons ultra-violets et même en fait, la majorité des ondes.
L’homme n’a cessé de développer des instruments permettant de voir et mesurer ce qui n’était pas visible. Il sait maintenant détecter et utiliser les rayons X, les ultra-violets ou les ondes radio. Il est capable de détecter de minuscules planètes gravitant autour d’étoiles se trouvant à des millions de milliards de kilomètres.
Il y a fort à parier qu’il arrivera tôt ou tard à détecter et visualiser la nature spirituelle de l’homme… à moins que ce ne soit déjà fait.
Personnages célèbres ayant expérimenté la vie après la mort

Plusieurs personnages éminents de notre Histoire ont évoqué le sujet et affirmé avoir vécu plusieurs vies :
- L’homme politique américain Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs des Etats-Unis
- Le Mahatmah Gandhi
- L’écrivain et philosophe Voltaire
- L’écrivain Honoré de Balzac
- Le guitariste des Beatles George Harrison
- La chanteuse Madonna
- L’écrivain Gustave Flaubert
- Le philosophe et poète américain Ralph Emerson : « L’âme vient de l’extérieur et elle pénètre le corps humain comme s’il s’agissait d’une demeure temporaire pour en ressortir à nouveau […]. Elle passe dans d’autres demeures car l’âme est immortelle. »
- L’écrivain russe Léon Tolstoï : « De même que nous vivons des milliers de rêves pendant notre vie terrestre, celle-ci est l’une des milliers de vies dans lesquelles nous entrons en sortant de l’autre vie, plus réelle, plus authentique et à laquelle nous revenons après notre mort. »
Par ailleurs, au risque de nous répéter, comment négliger qu’une part majeure de la population terrestre (plus d’un milliard et demi de personnes) adhère à des religions qui posent le principe d’un karma – l’Homme devant supporter dans cette vie-ci les mauvaises actions commises dans ses vies antérieures ou au contraire menant une vie heureuse cette vie-ci grâce à des vies antérieures vertueuses ?
Napoléon, Jésus et Marylin
Serions-nous obligés pour autant de croire sur parole ceux qui soutiennent de telles idées ? Pas vraiment. Et pour cause ! « C’est tout de même étrange » font remarquer les plus défiants, « ceux qui prétendent avoir déjà vécu ont le plus souvent été Napoléon, Jésus ou Maryline. Personne ne vient annoncer qu’il a été un simple paysan au 12ème siècle, un affûteur de couteaux itinérant… » En effet, cette propension qu’ont certains à prétendre avoir eu une existence remarquable, qui viendrait contrebalancer un présent décevant, tend à jeter le discrédit sur la question.
Quoiqu’il en soit, si nous avions déjà vécu, pourquoi l’immense majorité des individus ne s’en souvient-elle pas ? Et ceux qui évoquent un sentiment de « déjà vu », comment être sûr qu’ils ne répètent pas les éléments d’une lecture oubliée ou d’une histoire qu’on a pu leur raconter durant leur enfance ?
Pour les scientifiques tels que Sean Carroll, professeur de physique en Californie, qui s’est exprimé dans Scientific American, le sujet est rapidement bouclé : ils estiment que, une fois que le cerveau a cessé son activité électrique, la conscience disparaît. Oui mais, et s’il y avait tout de même quelque chose après ?
Ainsi, il paraît difficile de défendre une position ou une autre et d’en sortir indemne. Il est vrai que le thème des vies passées ou futures, de la réincarnation, échappe à toute logique immédiate.

La vie après la mort : une nouvelle approche
Il se trouve qu’au cours de ses recherches de techniques pour améliorer le bien-être spirituel de chacun, L. Ron Hubbard, philosophe américain du XXe siècle, a rencontré le phénomène des vies passées de façon fortuite, mais répétitive.
Originellement, il avait développé une thérapie, la Dianétique. Et l’un des principes de cette pratique est « l’incident antérieur similaire ». Au cours de la thérapie, lorsque la personne revisite (se rappelle) un incident douloureux du passé, la charge mentale qui lui est associée tend à s’amenuiser. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il existe un incident antérieur de même nature.
C’est en partant de ce principe que L. Ron Hubbard a notamment découvert les « prénatals », des incidents survenus alors que le bébé se trouve encore dans le ventre de la mère. L. Ron Hubbard y fait référence dès la 1ère édition de La Dianétique, parue le 9 mai 1950.
N’y a-t-il rien après la mort ? Quelles sont les preuves ?
Seulement voilà… Parfois, la charge d’un incident ne disparaissait pas. Alors, L. Ron Hubbard continuait de chercher un incident antérieur similaire. Certains patients se sont mis à évoquer des incidents se situant au 18e siècle, au temps des Romains ou aux premiers temps de la civilisation.
Surmontant son scepticisme, L. Ron Hubbard a appliqué telle quelle la technique de Dianétique à de tels incidents. Et au final, la charge mentale du sujet correspondant se volatilisait. Suite à cela, une douleur chronique pouvait disparaître, une inaptitude ou un inconfort pouvait s’en aller définitivement.
Il a bien fallu se rendre à l’évidence : nous ne vivons pas qu’une seule fois. Nous sommes des esprits qui, au terme d’une vie, nous réincarnons dans d’autres corps et entamons une nouvelle existence. De là est née la Scientologie qui s’adresse à l’être spirituel et l’aide à regagner son plein potentiel.
Est-ce le néant après la mort ?

Ainsi donc, il n’y aurait pas de néant après la mort mais une nouvelle naissance, un autre commencement. En Scientologie, on est amené à prendre conscience de sa nature spirituelle indépendante du corps. De même, on est amené à faire l’expérience de vies antérieures et, passé le premier étonnement, ce phénomène paraît aussi naturel que de boire ou de respirer.
Chacun est libre d’y croire conformément au premier principe de Scientologie : « Ce qui est vrai pour vous est ce que vous avez observé par vous-même. ».
L’objectif de la Dianétique ou de la Scientologie est de soulager les maux qui affligent un être et ce faisant de l’aider à recouvrer sa dimension spirituelle, ses aptitudes et sa liberté. Que la racine de ces maux se trouve dans la vie présente ou dans une existence passée importe peu. Ce qui compte, c’est de libérer l’être de ce qui nuit à son bonheur et à son épanouissement.
C’est par hasard que L. Ron Hubbard a découvert ce phénomène et a ouvert de nouveaux horizons. Car, si nous avons déjà vécu, d’où venons-nous ? Que cherchons-nous à accomplir au cours de nos diverses vies ? Quels sont nos véritables aptitudes ? Pourquoi oublions-nous nos vies antérieures ? Etc.
Nous avons là un domaine fascinant, la possibilité de découvrir qui nous sommes réellement et d’accroître notre capacité au bonheur, à influencer positivement ceux qui comptent pour nous, d’améliorer nos aptitudes et nos chances de réussite. C’est un voyage riche en découvertes sur soi-même et sur le monde qui s’ouvre à celui qui s’aventure sur cette route vers la liberté spirituelle.
Parce que, quelles qu’aient été nos vies passées, ce qui importe est la qualité de notre futur.
Sources :
- Conseil Européen de Réanimation : Etude portant sur la conscience pendant la réanimation
- Scientific American : La physique et l’immortalité de l’âme